Démarche artistique
Passer des émotions
Lors de mes premières rencontres avec le monde de l’art, j’ai entendu parler de créativité, de don, de savoir-faire, des Beaux-Arts, de galeristes, de marchand d’art, d’artiste maudit, d’écorchés, de page blanche.
A la télévision j’ai vu et entendu Dali, Picasso, César, des tas d’autres et des discours plus différents les uns des autres.
Et puis si les uns se reposaient, s’appuyaient, se justifiaient au nom de sacro-saintes règles, les autres revendiquait haut et fort leur liberté créative.
Je décidais de mener ma propre enquête. Histoire de l’art dans une main, précis de neuroscience dans l’autre et bien entendu expérimentation.
Voici mes premières conclusions :
Quel que soit le domaine d’application, le fait de professionnaliser sa passion vient d’un don, d’une aptitude à la pratique que tout le monde ne partage pas et qu’une fois découvert on doit renforcer avec d’interminables heures de travail.
La feuille blanche est une excuse, une chimère, une justification d’incapacité.. Tout simplement parce que la créativité pour celui qui a le don est une respiration, et par nature, on ne peut pas vivre sans respirer.
Que mon énergie se transcendait dans le partage et l’évolution, plus que dans la reconnaissance qui finit bien souvent par mener à la stagnation.
Pour rester vivant, la quête du saint Graal doit rester infinie.
Ma démarche artistique est de vous proposer des dégustations affectives improvisées autour d’un thème. Je compose des opéras visuels, des concerts photographiques, des sculptures de lumières, des recueils sensuels.
Et si je parle rarement de technique c’est simplement que lorsque l’on va au concert, a-t-on besoin de connaitre les partitions ?
Chacune de mes création s’accompagne d’’un texte. Ce n’est pas une lecture d’image, ni une analyse, c’est juste une clef thématique.
Acceptez la quête que mes créations vous proposent. Acceptez de redevenir l’enfant qui ne connait pas de limites.
Cet enfant qui savait lire des histoires dans les nuages, cet enfant qui était un des personnages de ses livres d’aventures, de contes, capable de sentir, de ressentir, entendre, vivre ce qu’il lisait ou voyait dans une illustration.
Qui n’avait pas besoin de lâcher prise, simplement parce qu’il n’avait pas de prise.
Richard Bach sans son livre, » Illusions ou Le Messie récalcitrant dont il est le narrateur, l’apprenti messie, à travers son personnage du messie cherchant son remplaçant, se voit proposé de vaporiser des nuages et s’évertue à essayer de comprendre comment faire pendant des heures, sans résultat.
Il passe alors à autre chose et s’aperçoit, que le nuage a disparu du ciel à l’instant où il l’a fait disparaitre de son esprit.
Je vous propose donc d'ouvrir le livre de ce que vous voyez. Une image, c’est comme la couverture d’un livre. La première chose que l’on voit. Ce qui vous fait vous arrêter sur votre chemin pour prendre le temps d’observer. .
Ensuite, tournez les pages. il y a la page graphisme, celle des couleurs, celle des contrastes, de la lumière. On va ensuite tourner les pages olfactives, puis celles des sons, des bruits, des musique, Et enfin, avec les sons, le monde vibratoire s’ouvre sur le ressenti, les sentiments, les émotions.
Et c’est là l’essence de ma démarche artistique.
Partager ma vision sur une thématique pour vous en faire partager les émotions..
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